Louis Toffoli est né le 16 octobre 1907 à Trieste en Italie de père italien et de mère slovène. Il suit des cours à l’Académie des Beaux Arts de Trieste, et effectue divers métiers tels que forgeron ou bien tailleur, qui influenceront sûrement l’artiste sur ses dessins, ses lithographies et ses toiles représentent souvent les métiers, les voyages, des scènes pittoresques de la vie.
Il quitte l’Italie, s’installe et travaille à Paris, pour un grand couturier et enseigne à la Chambre Syndicale du Vêtement. Il apprendra la technique de la lithographie dans les ateliers parisiens.En 1934, il choisit Charenton-Le-Pont dans le val
de marne comme lieu de résidence où il y vivra jusqu’à sa mort en 1999.Depuis les années 70, Louis Toffoli est un peintre reconnu, ses expositions se déroulent dans le monde entier. Un musée Toffoli regroupant une partie de ses œuvres est inauguré en 1995 à Charenton-Le-Pont qui est dorénavant fermé.
Le procédé lithographique a été inventée en 1798 en Allemagne par Senefelder, il permet à l’artiste de diffuser une œuvre originale en plus grand nombre.
L'artiste crée directement sur la matière, il dessine son sujet au crayon gras ou à l’encre, sur une pierre calcaire préalablement poncée, grainée et graissée (ou aujourd’hui sur une plaque de zinc grainée). La pierre est ensuite enduite d’un produit acide (ce qui permettra à la couleur de se fixer uniquement sur la partie dessinée), puis mouillée. L’impression sur le papier se fait à l’aide d’une presse à bras.
Il y a une pierre différente pour chaque couleur composant la lithographie, la feuille de papier passant couleur après couleur, de pierre en pierre.
Toutes opérations terminées les pierres sont détruites ou effacées à l’acide, et chaque lithographie est numérotée et signée au crayon noir par l’artiste.
Exposition permanente TOFFOLI : La galerie parisienne,L'artiste crée directement sur la matière, il dessine son sujet au crayon gras ou à l’encre, sur une pierre calcaire préalablement poncée, grainée et graissée (ou aujourd’hui sur une plaque de zinc grainée). La pierre est ensuite enduite d’un produit acide (ce qui permettra à la couleur de se fixer uniquement sur la partie dessinée), puis mouillée. L’impression sur le papier se fait à l’aide d’une presse à bras.
Il y a une pierre différente pour chaque couleur composant la lithographie, la feuille de papier passant couleur après couleur, de pierre en pierre.
Toutes opérations terminées les pierres sont détruites ou effacées à l’acide, et chaque lithographie est numérotée et signée au crayon noir par l’artiste.
Saint Germain des Prés, 24 rue Dauphine, Paris 6e
