lundi 19 mars 2007

René Lalique, créateur d'exception




René Lalique (1860-1945), maître verrier, créateur de bijoux est un artisan qui changea les traditions esthétiques de son époque. Formé à l’École des Arts décoratifs de Paris, René Lalique poursuit son apprentissage à Londres, et dessine pour diverses maisons de joaillerie.
Il entrera dans le métier en 1880, comme dessinateur de bijoux pour les joailliers du Palais-Royal. Il se fait remarquer par la qualité et l'originalité de ses dessins.
En 1885, il accepte la proposition d'un joaillier de reprendre son atelier. Il y réalise de la joaillerie pure.
Il utilisera l’alliance de matériaux de manière sensible et raffinée telles que des pierres précieuses et perles habituelles de façon traditionnelle avec des matériaux insolites, tels que l’émail translucide, l’ivoire, l’écaille, la corne ou les pierres dures, et dessine des formes typiquement Art Nouveau. Lalique a développé une forme d’art unique.


Un an après avoir présenté diverses pièces à l’Exposition universelle de 1900, René Lalique présente pour la première fois des bijoux en verre de cristal transparent.
En 1907, il réalisera son premier flacon de parfum qui donnera une nouvelle dimension pour la présentation des fragrances raffinées.
A partir de 1908, Lalique se consacrera exclusivement au verre pour toutes sortes de décoration luxueuse.


Une exposition au Musée du Luxembourg du 7 mars 2007 au 29 juillet 2007 Paris 6ème

jeudi 15 mars 2007

"La Cité Interdite"


La Cité interdite à été construite à partir de 1407 composée de 9999 pièces et de 800 palais, fut le lieu de résidence des empereurs de Chine de la dynastie Ming (1368-1344) jusqu’à celle de Qing (1616-1911).

J’ai pu la visiter lors de mon premier voyage en Chine en 1996, c’est un lieu magique, le sentiment intense que j’ai eu en sortant de la cité est toujours intact, j’avais eu l’impression d’avoir voyager à travers l’histoire.

La position de la Cité est située dans l’axe central de la ville de Pékin (Beijing) et orientée Nord-Sud ; l’axe central représente le pouvoir impérial qui était réservé au passage de l’empereur, les hauts dignitaires utilisaient les axes adjacents gauche et droite. La famille impériale séjournait dans la cour intérieure composée entre autres du palais de la pureté céleste, du palais de l’union, du palais de la tranquillité terrestre, du jardin impérial ; tous situées sur ce même axe central. La cour extérieure composait le siège du gouvernement avec le palais de l’harmonie suprême, le palais de l’harmonie du milieu, le palais de l’harmonie préservée.

La Cité est organisée suivant les principes philosophiques de l’univers, l’Eau représenté par l’impératrice, pour la fécondité, le yin, les chiffres pairs, les salles du nord, le lion de bronze avec un lionceau sous la patte; le Feu représenté par l’empereur, pour la puissance, le yang, les chiffres impairs, les salles du sud, le lion de bronze avec l’univers sous la patte, le neuf appartient au yang, qui symbolise la fortune, le bonheur et la clarté et apparaît partout dans la cité (nombre de clous sur les portes,entre colonnes…) sans oublier le bois, le métal et la terre.

Pour le film, une fresque épique et historique, la Chine au X ème siècle, donc avant la construction de la Cité interdite que j’évoquai plus haut, règne la Dynastie Hou Tang (923-936) dans un palais impérial. Les dernières années du règne des Tang ont été marquées par les intrigues de palais et l’anarchie, et ont conduit à la chute du pouvoir centralisé qui par contraste a été l’une des dynasties les plus flamboyantes de l’histoire de la Chine.

L’Empereur et l’Impératrice de la Cité interdite sont des personnages fictifs et cela serait plus judicieux d’utiliser le titre en anglais « Curse of golden flowers » qui est plus explicite (La fête dans le film est associée aux chrysanthèmes dorés, au vin de chrysanthème et aux gâteaux confectionnés avec cette fleur. Dans la médecine chinoise et l’herboristerie, le chrysanthème est utilisé pour éliminer les toxines et pour éloigner le mal).

jeudi 8 mars 2007

La photographie au Musée d'Orsay. 20 ans d'acquisitions : 1986-2006

Durant 20 ans le musée d'Orsay de Paris à constitué une collection de photographies anciennes, datant du début des années 1839 à 1918 qui est présentée dans ‘’la galerie de photographie’’ du 6 mars au 27 mai 2007.

Edmond Lebel
1868

Modèle pour sa peinture, Petite marchande de figue et de noix
Epreuve sur papier albuminé à partir d'un négatif verre au collodion humide
Paris, Musée d'Orsay
(c) Musée d'Orsay




Entre la diversité des techniques employées au cours de l'histoire de la photographie et les différentes sources de prises de vue quelles soient artistiques, sociales ou personnelles, on peut admirer les divers créations photographiques provenant de tous les horizons avec entre autres pour citer les exemples du musée d’Orsay ; le ballet ‘l'Après-midi d'un faune’, chorégraphié et dansé par Nijinsky, épreuves originales d'Alfred Stieglitz, daguerréotypes réalisés à Paris lors des journées de juin 1848, vues d'Egypte des années 1850 par J.B. Greene ou Félix Teynard, calotypes de Charles Nègre, marines de Gustave Le Gray, fonds de portraits de Félix Nadar, série de photographies de Lewis Carroll, album d'Atget consacré au quartier Saint Séverin, autochromes des frères Lumière, de Paul Burty Haviland , les 3 vues du Mont Blanc de Léon Gimpel (1873-1948).